De la photo, de la peinture, de la musique, du théâtre, des moments d’échanges, de partage et des rencontres! Nous sommes très heureux de vous annoncer la première édition de notre festival « Contact », du 22 mai au 17 juillet, sous la verrière et dans notre galerie.
22 – 23 mai
Anne-Lise Boudet, Lady Arlette et les Fuckin » Babel Love
Samedi 22 mai : Lady Arlette Autobiographie pirate :
3 sets de 30 minutes : 15h30 / 17h00 / 18h30
« La Lady jongle avec la langue française comme un skateur sur une rampe d’escalier.» Normanrock. Elle s’offre une valse avec Elvis … et propose une après-midi avec ses derniers titres. « Autobiographie Pirate » : De la chanson mais pas que … du rock et pas que … De la flibuste poétique et des abordages décalés.
Les petites planètes de Nikodio et / dessin, Tourne disque et musique.
« Une série de signes, de points, s’organisent sur le disque en papier pour former une partition imaginaire à la libre interprétation du musicien. Le trait s’anime en boucle, les signes se superposent, se croisent, se colorent pour donner à voir le mouvement de l’animation, en direct. Des histoires abstraites apparaîssent en projection sur le mur, ballades hypnotiques improvisées en duo… »
Deux performances en duo avec deux musiciens improvisateurs/bricoleurs du mythique groupe Haut-Normand Quattrophage
– Nikodio (Phonotropes) + Nicolas Lelièvre (Bricophonie et Bruitologie)
Ouverture 17h00 – fermeture 21h30
Le phonotrope est un « loopeur » d’images animées à l’aide d’un tourne disque.
Nikodio est diplômé des Beaux Arts de Rouen et artiste indépendant. Ses créations sont polymorphes, mais toujours dans cette idée de faire « bouger le monde », surprendre le spectateur. Entre art contemporain et cinéma expérimental, ses expériences mêlent avec élégance animation et installation. Ses films sont diffusés dans des festivals internationaux et ses collaborations multiples dans le spectacle vivant, les Arts visuels et la musique. Nikodio est aussi membre du collectif « HSH ».
Olivier Hûe : C’est par le blues qu’il vient à la musique. La rencontre avec le free Jazz puis les musiques improvisées européennes marque un tournant dans ses conceptions musicales. Multi instrumentiste, il compose pour le théâtre , le théâtre de marionnettes et la danse.
Nicolas Lelièvre est un musicien curieux- on peut l’entendre au fil de nombreuses collaborations tant à la batterie, qu’avec des percussions en provenance des 5 continents mais aussi parfois à l’harmonium, à l’orgue ou entouré d’ appareils électroniques voir encore avec des cailloux, de l’eau, des ressorts, des tas d’ustensiles …en fait tout ce qui peut susciter un véritable cinéma pour l’oreille. » Le percussionniste dans les mains duquel n’importe quel objet devient instrument de musique » (Libération)
Permanence de l’exposition : samedi 03 juillet de 15h00 à 18h00 et sur rendez-vous au 06 24 12 81 52
– Santi Balcones & Delf (musique)
2 sets de 30 minutes : 18h30 / 19h30
« Venu tout droit d’Argentine, ce musicien multi instrumentiste propose en format acoustique ses chansons aux couleurs variées. A cette occasion , il sera en compagnie de Delf dont le reggae, la soul ou le funk a largement parcouru la scène normande à travers différentes formations comme Makasiwe ou Los infiltrados. »
10 – 17 juillet
Thierry Plantey et Gilles Dequidt (exposition photographique et illustration + performance sonore)
Samedi 10 juillet
– Thierry Plantey « ENTRE-DEUX »
Entre deux pratiques,la photographie et le dessin .Une occasion de rassembler dans un même espace ces deux approches d’une image qui se révèle, se dessine, se devine, se perd, se répète …
Ouverture 17h00 – fermeture 21h30
Permanence de l’exposition : Dimanche 11 juillet 14h00-18k00 & Lundi 12 juillet juillet de 15h00 à 18h00 et sur rendez-vous au 06 24 12 81 52
– Gilles Dequidt LFO
2 sets de 30 minutes : 18h30 / 19h30
LFO – performance sonore pour orgue de barbarie électronique
Présentation de ma nouvelle interface, la 3e version de mon orgue de barbarie
un lecteur de programme à performer / projection sonore.
L’orgue de barbarie, comme la machine à tisser, est l’ancêtre de l’ordinateur.
Il utilise des mémoires sur cartons perforés où est notée une suite d’instructions temporelles codées en binaire.
C’est une machine dans la continuité du corps avec sa manivelle, qui exprime différents états par son mouvement, un ordinateur à manivelle.
Cette machine me permet de contrôler des séquences sonores que je peux manipuler dans une direction, dans les deux sens, et dans l’élasticité d’un temps non restreint.
J’étire ces données et je les amplifie. Ce qui compte alors c’est le geste, le geste simple de tourner la manivelle, le geste qui reste générateur dans un programme manuel où je peux avancer, m’arrêter, revenir de manière sensible.
je manipule le corps du programme , afin de révéler et d’en exprimer, au travers de l’espace de projection, un paysage sonore.
dans cette nouvelle version, le mouvement de la manivelle est traduit mathématiquement en un signal électronique périodique.
A partir de ce signal de base, en forme de dents de scie se déclinent toutes les fonctions périodiques qui sont utilisées à l’intérieur d’un LFO : signal sinusoïdal, signal carré, signal triangulaire.
cette association me permet de lire des mémoires séquentielles de manière analogue au carton perforé, et aussi de générer de nouveaux rapports d’expressions pour l’orgue de barbarie.
Gilles Dequidt, plasticien du son, réalisateur multimédia, vit et travail à rouen, fait parti du collectif Module étrange. diplômé de école des beaux arts rouen en 2002, « Gilles Dequidt approfondit, à travers les machines dont l’homme s’est entouré, des ressorts poétiques » (Marc Donnadieu).